Un millier d’images. C’est ce qu’a accumulé l’artiste canadien Kim Adams depuis les années 1970 au gré de ses pérégrinations. Cette recherche photographique qui nourrit le travail de sculpture de l’artiste, présente toutes sortes de créations humaines : des accumulations d’épaves, des abris improvisés à partir d’éléments de récupération, des voitures customisées, des magasins sur roues, des caravanes intégrées dans des habitations… Nées d’une tradition de la mobilité particulièrement forte au Nord de l’Amérique, elles célèbrent l’habilité des êtres à transformer leur environnement en fonction des contingences. Une esthétique de la customisation post-industrielle, à la fois ingénieuse et parfois délirante.