28/10/2009

Recycling : 2012 Architecten + Cornelia Lauf


Chair Way to Heaven (Reading Room)

Conçu par 2012 Architecten

Bibliothèque curatée par Cornelia Lauf





Le recyclage est au centre de la stratégie de conception de 2012 Architecten. La prise en compte des conditions de la collecte au sein d’un périmètre de moins de 50 km du site d’un projet est impératif. Selon la nature des matériaux récupérés, les mises en oeuvre sont inattendues. La conception ne relève pas d’un processus linéaire mais elle est envisagée comme une phase inscrite dans un cycle continu de création. Les architectes ont par ailleurs initié une plateforme collaborative, Superuse, qui propose aux architectes et à tous les publics de mettre en commun des réalisations innovantes dans le domaine du recyclage des déchets. Pour Insiders, ils ont réalisés une surprenante construction de chaises accueillant la bibliothèque de l’exposition. C.P.


Recycling is at the centre of 2012 Architecten’s design strategy. Waste collected less than 50 kms from the project site forms an essential part of their work. The nature of the waste calls for unexpected methods. Here, design is not a linear process but a phase in a continuous cycle of recreation. The architects are also the initiators of a collaborative platform called Superuse which offers architects and the general public to pool innovative designs in the field of waste recycling. For Insiders they have designed and made a surprising construction of chairs that stands as of the exhibition’s library. C.P.


« Le contenu de cette salle de lecture est le résultat de la fusion de trois listes de lecture : celle que j’utilise lors de mes cours de curatorial studies à l’Université de Venise, celle élaborée par arc en rêve et celle du CAPC. Chaque liste donne une idée de la façon dont on peut aborder l’exposition, la collecte et la sélection de ce qui mérite une attention particulière. Demandez à un artiste, un curator, un gardien de musée ou un étudiant une liste de livres sur la question de l’exposition, chacune d’elle sera différente. Le but de mêler ces listes est de montrer la portée philosophique des écrits sur la nature même de ce qu’exposer implique. Mais qui décide de ce qui a une valeur culturelle ? Dans cette chambre de lecture conçue par 2012, une réponse est proposée : tout un chacun. » C.Lauf

Photographes : Pierre Antoine Christian Lesemann


Collecting : 4 Taxis


Hoy es el día de Roy Orbison en Oaxaca, Oaxaca, 2009

vidéo 14’

courtesy des artistes



Le Jour de Roy Orbison* à Oaxaca, Mexique, le 6 décembre 1993, cinq années après la mort du rockeur, est une manifestation commémorative créée par le groupe 4 Taxis et Frédéric Duprat. L’événement consiste à faire sillonner une voiture haut-parleur dans les rues de la ville pour annoncer la journée d’hommage à l’auteur-compositeur-interprète Roy Orbison au moyen de la diffusion de ses chansons et de la lecture de sa biographie. Le trajet se poursuit sur le site précolombien de Monte Alban, plus précisément dans la tombe numéro 7, vide, d’où s’échappent quelques mesures de In the real world. La journée s’achève place de la Soledad. Des mariachis jouent et chantent des lloronas près d’un calicot représentant Roy Orbison dans les flammes. 4 Taxis

*Cette manifestation s’inscrit dans la mouvance d’un groupe informel composé du groupe 4 Taxis, Guitar-Shaped Cakes, Grand Orchestre Berthelot et quelques proches qui ont instauré « la convention du 6 décembre » dédiée à la mémoire de Roy Orbison décédé d’une crise cardiaque le 6 décembre 1988.


Roy Orbison’s Day in Oaxaca* was created in Mexico on 6 December 1993 by 4 Taxis and Frédéric Duprat. A car with a megaphone drove around the streets announcing Roy Orbison Day, playing his songs and talking about his life. They then continued to the pre-Colombian site of Monte Alban, and more precisely to Tomb Number 7 (empty), where a few bars of the song In the real world could be heard. The day ended on Soledad Square. Mariachis played lloronas next to a banner depicting Roy Orbison in flames. 4 Taxis

*This event is part of a mouvement created by an informal group composed by 4 taxis, Guitar-Shaped Cakes, Grand Orchestre Berthelot and some other friends who instored “la convention du 6 décembre” dedicated to the memory of Roy Orbison who died of heard attack on decembre 6th, 1988.



La Mona, Maison statue de / Statue house of Armando Munoz Garcia, Tijuana. Photo @ 4 Taxis

02/10/2009

De Christoph Gossweiler #2 : Insiders Comex



1. Différentes cloches à plongeurs ayant servis au cours des années 70 et 80 sont placées de ci de là sur les parkings...



2. (jeepo1/02) "TOTAL SUB 1"
Sous-marin humide destiné au champ pétrolier de ZAKUM (Golfe Pe
rsique) où il fut opéré par COMEX comme "jeep des profondeurs" sorte de véhicule de dépannage sous-marin pour 5 plongeurs et leur outillage.
Profondeur: 60 mètres.
Vitesse: 5 nœuds.
Construit en 1969


3. "MIP 600"
Module d'intervention profonde destiné à l'observation.
Profondeur: 600 mètres
Construit en 1974


Liens :
miniflotte.net
Lien direct (pages 2 & 3)

De Christoph Gossweiler


Animals in advertising - Bears. (1) 1991 - Your Russian partners are waiting. - airline. (2) 1993 - Union is strength. - packaging.

- accumulation à peu près (ou plutôt ramassis adventice ?) ici

- présentation "systématique" : ici

- interprétation compétente : ici

... et même l’œuvre artistique en fait partie : ici

Le Freistilmuseum


Vue de la première exposition historique du Freistilmuseum, 1979, Windisch (Argovie)

Ce « musée » d’un genre un peu particulier fut créé en 1979 à Zofingen en Suisse, à l’initiative des artistes Christoph Gossweiler, Hans Ruedi Steider et Michael Stuker. Pensée comme une collection plutôt qu’une institution, le Freistilmuseum (musée du style libre) n’existe que temporairement à l’occasion d’expositions.

Les collections se composent essentiellement de photographies amateurs, coupures de presses, modèles réduits, albums de philatélies et autres bizarreries acquises depuis plus de 30 ans. Parallèlement à ce projet collectif anonyme, chaque artiste à su développer sa propre pratique artistique. Ainsi, Christoph Gossweiler est surtout connu pour ses peintures monochromes.

Le Freistilmuseum est né d’un besoin de montrer d’autres référents comme des alternatives possibles à l’histoire de la modernité artistique. Sorte de critique institutionnelle à l’échelle locale, ils souhaitaient recréer un terrain propice au développement d’une scène artistique en Argovie, canton coincé entre Zurich et Bâle.

Pour le CAPC, Christoph Gossweiler et Tiphanie Blanc collaborent afin d’activer un certain nombre de ces archives. Ces documents vus à travers le spectre du Freistilmuseum nous immergent dans des gestes de collectionneurs passionnés voir obsessionnels pensés comme « Insiders ».

Christoph Gossweiler est né en 1950 à Hüttlingen, il vit est travaille Strengelbach (Suisse). Il a participé à plusieurs expositions collectives ces dernières années comme au Centre Culturel Suisse de Paris en 2005 ou plus récemment dans les expositions « Abstraction – Extension » et « Abstraction étendue » présentées à la Fondation Salomon et à l’Espace de l’Art Concret en 2008. Il est représenté par la galerie Hubert Bächler à Zurich.